Au Palais des dégustateurs, qui une fois de plus nous offre une perle de grand prix. Certes, ce sont des œuvres maintes fois enregistrées, pour lesquelles on dispose de solides « versions de référence ». Pourtant Poulet et Vanden Eyden s’inscrivent sans conteste dans le haut du palmarès, discrètement, mais avec panache, comme deux musiciens qui n’ont plus rien à prouver depuis longtemps, mais sont une vivante leçon de musique.
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Beethoven, sonates pour violon et piano. Gérard Poulet et Jean-Claude Vanden Eynden
Beethoven
Sonate pour violon et piano no 3
Sonate pour violon et piano no 5 – Le Printemps
Sonate pour violon et piano no 7
Gérard Poulet (violon) et Jean-Claude Vanden Eynden (piano)
Ensemble MUSICASSIOPEE : CD des œuvres de Rémi Guillard
Enregistré en avril 2021 par l’ensemble Musicassiopée, ce disque est dédié aux oeuvres du compositeur Rémi Guillard. Rémi Guillard, est titulaire de sept premiers prix du Conservatoire National Supérieur de […]
Schumann – Liszt / Jean Claude Vanden Eynden
Dans les deux oeuvres on retrouve les qualités de
Vanden Eynden, la fluidité du jeu, la grande subtilité
du toucher et des nuances, et cette clarté qui fait tout entendre de la partition, l’ensemble étant magnifié
par une prise de son tout bonnement idéale.
Grand cru schubertien par le trio Robert Levin, Noah Bendix-Balgley et Peter Wiley
Le 2 janvier 2021 par Benedict Hévry Robert Levin, Noah Bendix-Balgley et Peter Wiley donnent une version à la fois expressive et classique de l’œuvre intégrale pour trio à […]
Trios de Schubert – ffff Télérama
Élégance, suavité et sensibilité caractérisent l’interprétation de Robert Levin, Noah Bendix-Balgley (au violon) et Peter Wiley (au violoncelle). Entre eux, l’accord est évident. Et subjuguant.
Diapason d’Or janvier 2021 pour le CD Debussy/Magnard du Quatuor Béla
Diapason d’Or janvier 2021 pour le CD Debussy/Magnard du Quatuor Béla
5 albums de musique classique pour adoucir le confinement
Schubert : Trios pour violon, violoncelle et piano.
Pas de soliste de renom international, Robert Levin est surtout admiré comme musicologue et Noah Bendix-Balgley tient tout de même le rang de premier violon solo de l’Orchestre philharmonique de Berlin. Mais à un concours d’ego a été préférée la médaille d’or de l’écoute et de la pensée collective.
Crescendo Magazine : Trios avec piano de Schubert
Robert Levin n’en est pas à son coup d’essai pour l’élégant label Le Palais des Dégustateurs. Il a enregistré des pages pour violon et piano de Mozart avec Gérard Poulet et les Trios KV 442 et 496 du même Mozart avec Hilary Hahn et Alain Meunier. En mars dernier, nous avons présenté son album des Six Partitas de Bach BWV 825-830, salué par un Joker absolu. Cette fois, ce sont les Trios avec piano de Schubert qui font l’objet d’un nouvel album, enregistré en décembre 2016 au Couvent des Jacobins de Beaune. Aux côtés de Robert Levin (°1947), on trouve Noah Bendix-Balgley (°1984), finaliste du Concours Reine Elisabeth en 2009. Actuel premier violon solo de l’Orchestre Philharmonique de Berlin, il a été aussi premier violon de l’Orchestre Symphonique de Pittsburgh de 2011 à 2014. Le troisième partenaire est Peter Wiley (°1955), membre du Beaux-Arts Trio avec lequel il a donné plus de mille concerts, puis du Quatuor Guarneri avant de fonder le groupe Opus One Piano Quartet. Réuni pour la première fois à l’occasion des concerts autour de la présente gravure, le trio américain livre de ces pages de Schubert des interprétations séduisantes, dans un vrai climat de complicité.
Quadrature du cercle – Quatuor Béla, Debussy / Magnard
Le Quatuor Béla signe au Palais des dégustateurs un somptueux et inédit programme Debussy-Magnard – réunion de deux œuvres que tout oppose sur le plan stylistique, alors même que les deux compositeurs étaient exacts contemporains et incarnent, chacun à sa façon une face de cette modernité qui clôt un siècle et en ouvre un nouveau. Il faut lire dans ce parfum de gloire posthume qui les réunit tous deux, le résultat d’une méprise et d’un concours de circonstance pendant la Grande Guerre, Magnard célébré comme héros national bien malgré lui et Debussy donnant imprudemment dans le cocardier. L’interprétation du Quatuor Béla donne à Debussy une carrure et une âpreté qui regarde déjà vers les futurs grands noms de la sphère Mitteleuropa, beau préambule à l’écoute du rare Quatuor d’Albéric Magnard, vertigineux monument où circulent les ténèbres et les doutes. Un enregistrement beau et inclassable, à ranger à « varia » ou « insolites ».